histoire(s) non-narratives

des trucs et des machins

la plante est morte ce matin, la chambre est en deuil, je dors les fenêtres ouvertes, j’ai souvent froid, surtout aux pieds, mais je sais que le corps travaille à la vie, que si l’on est patient, il trouvera le moyen de faire perdurer la nuit au moins jusqu’au lendemain. 

la plante est morte ce matin, j’ai survécu à la nuit, ceci n’est pas de l’écriture, pas l’écriture que je me souhaite, pas l’écriture dont j’ai besoin, je ne parlerai pas de lui, pour une fois, mais quand même, ça viendra, on parle toujours des choses révolues, c’est là que l’écriture commence, c’est là que ça parle, qu’on raconte, mais il ne faut pas raconter, ce n’est pas mon droit, ce n’est pas l’endroit, ce n’est pas la chose à faire, de toute façon, ça n’intéresse pas, il faudrait savoir parler de la vie en imaginant un à-côté, en laissant derrière soi ce qui marque, ce qui hante, ce qui bouleverse, le revers.

on voudrait entendre la voix, le timbre de la pensée, sans que le langage ne s’organise en récit, on voudrait désolidariser le sujet de son histoire, et comme ça, on connaîtrait enfin (?) le fond des choses, la belle affaire. 

tout le monde se plaint de n’avoir rien à dire, de chercher des raisons d’écrire, de soupirer, mais c’est qu’on empêche le surgissement des scènes de la vie, c’est qu’on joue avec le langage comme on joue avec la dernière bouchée dans son assiette, ça nous lève le cœur, il n’y a plus de place pour les miettes, ça nous coupe l’appétit, ces injonctions à formuler différemment le déjà-vu, alors on se fait vomir, on offre en restes la substance nauséeuse de nos angoisses, on s’attend des autres, comme nos parents l’ont fait, qu’ils nous félicitent d’avoir livré au monde notre petit tas de merde, d’avoir offert sans trop s’efforcer une part de soi à ceux qu’on n’a pas choisi d’aimer.

je n’ai pas choisi d’aimer mon lecteur.

mon lecteur est celui qui sort du marché par les portes vitrées devant moi, et qui ne retient pas la porte. 

mon lecteur est l’itinérant dans la rue, qui me prend par le bras en m’intimant, de ses yeux enragés, de lui donner gentiment à manger. 

mon lecteur est celui qui me demande comment je vais sans porter attention à la réponse.

mon lecteur est celui qui me coupe la parole en se targuant d’être une personne à l’écoute.

mon lecteur est le collègue de travail qui ne remarque pas mon absence.

mon lecteur est l’étudiant qui s’intéresse à mes notes plutôt qu’à mes travaux.

mon lecteur est le professeur qui exige l’excellence selon des critères arbitraires.

mon lecteur est l’ami qui cherche dans le texte des explications entre les lignes.

mon lecteur est celui qui soupire à chaque mot.

mon lecteur est celui qui rature, qui grimace, qui passe à côté de la signification en pensant avoir lu tout ce qu’il y avait à lire.

mon lecteur abhorre l’écriture, mais exige qu’on écrive sur lui. 

mon lecteur est celui qui n’aime pas en retour.

je vais écrire un personnage hors d’un récit, je vais narrer une histoire plate à mourir, et vous n’en croirez pas vos yeux. ça vous plaira, comme tout ce qui dérange plaît. je suis en colère contre cette manie que nous avons de vouloir mettre la vie dans l’écriture et l’écriture dans la vie, de les faire s’interpénétrer bêtement comme s’il n’y avait pas d’autres moyens. pourrions-nous imaginer une écriture pleine d’elle-même, glanant oui, ici et là, des éléments du commun, pour s’affirmer lettre signifiante dans un espace qui ne ressemblerait pas à la maison d’enfance ou d’été, à cette pièce immense où siège en son centre une minuscule table sur laquelle j’agence ces morceaux de dentelles sales afin d’échapper, par le mot, à la matière du monde ? il y a d’autres moyens, des prétentions plus propres aussi, enfin, j’aimerais que cela soit possible, on pourrait se taire aussi, mais ce serait mourir. la plante est morte ce matin.

ne mourons pas encore, pas comme ça. 

l’écriture est une histoire de survivance, oui, une histoire.

sujet sans histoire : 

hier, je suis arrivée à moi-même, je n’avais pas de visage, pas de miroir pour le voir, j’avais des mots pour penser les zones et les espaces, mais ça ne suffisait pas, je pensais l’œil sur mon visage et je n’en connaissais pas la couleur, je sentais qu’en littérature on se contente souvent d’un flou conceptuel, et que l’on progresse avec le texte sans rechigner, je sentais que l’on consent à si peu, qu’on voudrait tout savoir de moi, sans que ça ne prenne trop de temps, trop de pages, il faudrait que ça se dise bellement, avec naturel et panache. mais je n’ai pas de visage, et vous non plus d’ailleurs. 

j’écris mon impossibilité, depuis l’autre côté du texte.

je n’ai pas la voix d’une personne qui cache quelque chose

à toi, mon lecteur, 

je m’adresse encore, je t’écris une lettre d’excuses, de platitudes. 

je te semblerai faussement désolée. 

mais le vraisemblable n’est pas la vérité. alors écoute-moi quand je te dis 

que je suis désolée, oui, que l’on se comprenne si mal, que l’on se manque constamment, que l’on se rate, se gâche, que ça se gâte, s’envenime, s’épaississe, s’étiole, 

que ça ne prenne pas tout son sens.

on m’a demandé : pourquoi la violence, pourquoi tant de violence ?

je dis, dans l’écriture ? oui, dans l’écriture. est-ce un jeu, une mise en scène, une façon de saboter la rencontre d’avec l’autre ?

je dis, je ne comprends pas. je dis, je ne partage pas cette conception de la littérature. 

je dis, je ne suis pas une actrice, je ne suis pas une entremetteuse, je ne suis pas 

une philosophe.

je dis, j’écris, je cherche l’écriture dans l’autre, je me cherche dans l’écriture, j’écris 

par besoin, par nécessité. 

un jeu ? comment serait-ce possible ?

moi, je ne sais pas. je ne joue pas, ou si je joue, j’y mets en jeu tout mon être, 

et les mots ne sont là que pour en témoigner. ça témoigne, 

il n’y a rien d’autre à dire.

on m’a mise en garde : prenez garde, de cette si vôtre conception essentialiste de la littérature. la vie outrepasse l’historicité, la vie est, de l’objet au conceptuel, du vécu au rêvé. ne parlez pas de la vie ainsi, sans savoir tout ce qu’elle englobe, ou bien développez. soyez compréhensible.

mon lecteur, je suis là pour te dire que j’ai peur, oui, peur, que les mots se retournent 

contre moi, que ma parole se perde entre nous, peur, d’en dire trop, ou bien 

trop directement, tu sais, il y a des façons de dire, mais on ne nous les enseigne pas, 

peur aussi, de raconter des histoires qui ennuient, ou bien de sombrer dans l’exaltation 

de soi, ou bien de donner des leçons en toute condescendance, ou bien de me contredire, ou bien de rendre l’acte de lecture absolument insupportable.

au fond, mon écriture ne me sert pas, c’est un problème d’usage, c’est un problème de sujet écrivant, je suis désolée d’insister, j’aurais besoin d’aide, d’encadrement, je suis désolée de la tournure des phrases, des événements, 

je suis désolée de ne pas savoir m’offrir, me lier à toi.

comment te laisser de la place, de l’espace, comment te donner la parole ?

j’ai pensé à la voix humaine de jean cocteau, j’ai pensé aux trois petits points, à toi qui parles à l’autre bout du fil, t’époumonant dans le combiné, j’ai pensé que ma parole pourrait supposer la tienne, la laisser deviner :

Allô! ………… Qui? …….. Que je te joue la comédie, moi! ….. Tu me connais, je suis incapable de prendre sur moi ….. Pas du tout ….. Pas du tout …… Très calme …… Tu l’entendrais …… Je dis: tu l’entendrais. Je n’ai pas la voix d’une personne qui cache quelque chose …….. Non. J’ai décidé d’avoir du courage et j’en aurai …… J’ai ce que je mérite. J’ai voulu être folle et avoir un bonheur fou …….. chéri, écoute ……. allô! …… chéri …….. VIIlaisse ……… allô! ……. Laisse-moi parler…

mais ça achoppe, on ne t’entend pas, on assiste au déploiement de ma parole,

mise dans ta bouche. ce n’est pas très poli non. je préfère encore garder la parole, 

le monopole du dire, le pouvoir incontesté de me fourvoyer.

tu sais, je croyais que l’on écrivait pour les autres, au fond, ce n’est pas vrai, on n’écrit 

que pour soi, et ça plaît que cela plaise, et ça déçoit que cela indiffère, c’est un peu 

comme ces gens qui s’aiment à travers l’autre. seulement, ici, c’est de travers l’autre.

tu sais, ma violence cache une déception, un espoir. ma violence en est une de révolte. 

je sens qu’il faudrait te gagner en émoi, en pertinence, en élucubration, et je ne me sens pas la force de te convaincre de rester. je ne trouve pas les mots. je voudrais que cela suffise, te dire que je ne cesserai pas d’aller à ta rencontre, que c’est là mon plus grand désir.

l’écrivaine

quelque part là derrière

j’avais pensé, dans une démarche agonique, mobiliser 

genette, baroni, hayman, villeneuve, ricœur, et compagnie.

penser la narrativé contemporaine, donner à voir en quoi les définitions de ce concept littéraire se recoupent, se contredisent aussi. or, je lâche prise, j’abandonne.

on m’a dit que je me battais contre des fantômes, qu’il fallait, au plus vite, 

revenir à l’écriture, quelle qu’elle soit, narrative ou pas. 

alors j’y reviens,

l’écriture commence ici 

(entendez l’écriture que je me souhaite l’écriture dont j’ai besoin):

les lunettes noires, pour faire jolie et énigmatique, la vision 

qui ne porte pas au loin, qui s’embrouille, pas de lignes entre les objets

sans limites, un monde de masses concomitantes faisant pression les unes 

sur les autres, entassées, pesantes, des choses à nommer, à perdre, à oublier

pas de sens, de centre, de thème, de problématique, juste

la fatigue d’être et de dire, l’envie de s’élever, échouer, ne pas 

savoir par où commencer, choisir un point dans l’horizon, en faire le centre, 

la focale, une photo pour plus tard, un souvenir pour hier, une note pour laisser 

des traces d’un chemin qui repasse sur lui-même, qui s’entortille autour d’un fil rouge qu’il faudra couper ou enrouler autour de son cou, les lunettes noires pour cacher ses larmes, pour faire profond pour faire grave, et ces lignes qui demeurent s’enfoncent toute une vie sur le nez, le poids de la légèreté sur les plis d’un visage qui tombe en pièces, les paupières d’en bas qui s’affaissent et les lignes d’un sourire qui se creusent, à trop s’exprimer, rire d’un rien de tout, la vie s’use, 

en est-il de même de la parole, on 

se fait donner une peau et un langage, on les manie comme on peut, 

ça fatigue,

ça fatigue,

                       ça parle

                                          de quoi ?

Quand je joue du piano, je me trouve devant un objet étranger et hostile. La musique ne m’appartient pas, elle appartient au noir instrument qui me fait face. Quand je chante, au contraire, mon corps se transmue en orgue et je deviens musique. l’immortalité, kundera

quand je joue du piano, je l’ai déjà dit, je récupère, guéris, me remets de la violence

de l’écriture, sur la page, on se dépose, on s’offre, on se vide, on fouille dans son ventre, les coudes sur le bureau, les dents serrées, on trace les contours de l’organe posé là, qui mouille la feuille d’un liquide chaud, ça s’imprègne couleurs odeurs

fluides salive reflux gastriques glandes lacrymales saignées ça coule de partout 

ça veut se déposer en formes idéelles en promesses au lecteur je te promets

un poumon un pancréas un cœur peut-être si le siècle le permet

il n’y a pas de carte à signer à l’endos pour assurer le don de son écriture non

je le sais pour l’avoir vu chez les autres, on aime dire que non ce n’est pas ça

que c’est propre, aseptisé, que c’est sans risques, c’est surtout sans retours

êtes-vous déjà revenus sur un texte sans en éprouver une certaine honte une gêne

la chaleur aux joues, l’impression de retrouver un bras, un membre, une idée

qu’on aurait voulu taire, mais voilà, on parle on raconte une idée, oui,

on la met en scène, on la déshabille, on l’exhibe

[une idée]

au centre de la page oui, je joue du piano pour me remettre, me reposer, pour faire jolie et énigmatique, pour contrer la mort, pour lui voler lui reprendre ma part de musique dans la mélodie perdue des histoires sans fins, des histoires finies qui ne se racontent pas, quand j’écris, au contraire, mon corps voudrait abolir le monde en le disant, mais je n’arrive qu’à m’abolir moi, je deviens écriture, et je me dis, lorsqu’assise au piano, que ça devrait suffire, quelque part là derrière, ce drame privé, cette fiction de michael delisle qui finit en parlant d’images et de littérature, cela fait parfois des phrases encombrées de fiction. mais notre langue est forte de son identité. très forte, comme une idée de génie qui traîne son corps devant le grand monde.

dans la dèche à montréal et pas ailleurs

je lis beaucoup souvent l’écriture des autres m’ennuie me sauve je cherche des réponses des éclaircissements des nouvelles façons de redire des vieilleries j’ai trop lu de philosophes ils pensaient avoir raison toujours c’était lassant ils avaient tort avec panache on avait envie d’y croire vraiment aux catégories vertus impératifs une épistémologie pour questionner la « compréhension » le risque inouï de se laisser aller au dogmatisme le désir de lire rené lapierre un peu comme cela mais avec humour :

il importe peut-être plus que jamais de soustraire la langue à l’hégémonie des contenus, d’en briser la longitude, de remettre en mouvement du non-ponctuel, du non-topique, du non-objet. parler, écrire, laisser filer dans la langue, malgré la langue quelque chose qui se déplace ou se contredit, qui s’irrite de comprendre et se révolte calmement contre les leurres de la compréhension.

d’une certaine façon, il faut se réjouir que le lecteur ne comprenne pas, parfois, nous ne comprenons pas nous-mêmes, nous ne nous comprenons pas nous-mêmes, mais nous écrivons nous nous écrivons c’est précisément pour cela qu’il faut pousser plus loin 

la mécompréhension

du dire le dire de soi le soi parlé la subjectivité inquiète de la porosité entre ce qu’elle appelle je et le reste qui la reçoit la berce l’effrite la consti(tue)

         je suis le monde, résolution temporaire de la contradiction, on y reviendra.

un respire, un temps, un souffle. oxygéner le texte, permettre un silence, un rire, on rit souvent lorsqu’on ne comprend pas : quoi ? pardon ? oui, oui, ok, (sourire) …

nous avons vécu de belles histoire(s) non-narratives jusqu’ici vérités époquales 

post-vérités         dégringolade dans la ruelle des savoirs

les pieds dans la flaque visqueuse 

de nos espoirs déçus nous nageons dans la confusion 

nous sommes les malheureux du siècle nous sommes la cohabitation joyeuse 

des registres l’explosion des codes

le dépassement des absolus la chute des grands récits

nous sommes petits et sales

nous sommes grossiers crions à tue-tête dans les sanctuaires 

faisons brûler des cierges

sous le déferlement des chiffres à la bourse 

nous changeons à tout-venant les postes radio nous cultivons 

la pilule l’ineptie l’aiguille la promesse électorale le mot d’ordre à ne pas suivre 

tatoué sur le corps sans être tenu d’y croire jamais c’est pour les autres        propagande

nous cherchons la publicité qui nous sauvera de l’ennui 

le texte canonisé qui nous révèlera à nous-mêmes 

un cadre doré où notre petite bouille déconfite ferait

sérieux fréquentable intellectuel classique 

compréhensible   ahaha

         je suis le millénaire, résolution nouvelle de la contradiction, en reviendra-t-on ?

un peu de calme, de contenance, de propreté. organiser le texte, permettre une structure, une cohérence, une ligne éditoriale, on aime ça pouvoir se réclamer de ce qu’on lit, sans quoi on rejette sans comprendre, et c’est pire que de rejeter en ayant compris…

rené lapierre dit :

dans une conception ouverte de la forme l’œuvre se tient en équilibre au sein de ses tensions, dont les rapports internes (narratifs, thématiques, rythmiques) se jouent et se résolvent de manière à ouvrir quelque chose au-delà de cette résolution, au-delà de la « compréhension » qui se rattache à elle. cet équilibre n’a rien de statique ; il ne se maintient qu’au prix d’un rapport actif à ce qui est vu, lu, entendu.

si je parle au je c’est parce qu’en ma subjectivité propre je ressens le besoin de me positionner de me situer dans le langage d’exister dans l’espace mental de mon lecteur

si je mobilise le on qui n’exclut pas la personne qui parle mais qui l’englobe elle et cette voix du commun cette voix du eux de ce qu’on dit on dit que on pense que ON la pensée qui vole et ne se dépose nulle part ON la doxa ON a entendu que oui quelque part dans les couloirs dans les stationnements souterrains dans les bureaux des gratte-ciels-discours

*oui ceci est un mot valise* non je ne m’excuse pas

si je convoque le nous au tribunal pseudo-poétique de la page précédente c’est pour permettre la liaison le sentiment de communauté la connivence à inventer à maintenir entre je on lecteur & siècle : nous

voilà

mon lecteur,

je t’offre en restes mes lunettes noires, la plante morte au matin, mon piano, mes fausses excuses, mes titres outranciers, mes citations volées.

mon lecteur,

je te fais don, vœu, cadeau, de ma mauvaise foi, de la poésie cachée dans la prose, de la majuscule que jamais non je n’utiliserai, de la philosophie boudant la littérature, de l’écriture narguant la narrativité, de ma parole se jouant de la tienne. 

enfin, c’est un jeu, le plus sérieux qui soit. 

mon lecteur,

toi & moi, nous sommes dans la dèche à montréal et pas ailleurs, nous traînons notre pauvreté de moyens au fil des pages, nous sommes des corps de fluides, des bouches qui prononcent de peine et de misère le nom des choses, les choses des noms, la matière de la relation entre soi et ça.         me comprends-tu ?

mon lecteur,

l’écriture est cette tension entre l’adhésion et le rejet, la retenu et l’expulsion, 

pas sexuelle, non, pas vulgaire non plus, quoique, physiologique, peut-être, vitale.

mon lecteur,

je ne t’ai pas choisi, je n’ai pas même choisi les mots pour te le dire, ce sont des formules toutes faites que j’enchaîne les unes aux autres, mais je peux te dire que je suis la voix dans ta tête, et que tu es la matière de cette voix.

c’est notre histoire à nous, narrative ou pas. 

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